Les folles dépenses de nos élus : Quand l'argent public finance l'absurde
Ah, l'élu ! Cette figure emblématique de la démocratie, dévouée corps et âme au bien-être de ses administrés… du moins en théorie. Car, avouons-le, il arrive parfois que nos chers représentants aient des lubies, des envies soudaines de laisser une trace indélébile de leur passage, souvent à grands frais, et pas toujours pour le plus grand bien de la collectivité. Préparez-vous à sourire (ou à grincer des dents) devant ces perles de la dépense publique "utile" !
On ne compte plus les inaugurations fastueuses pour un simple rond-point, rebaptisé pour l'occasion "Place de l'Avenir Radieux" et agrémenté d'une œuvre d'art contemporain dont le sens échappe encore aux passants. Coût de l'opération ? Généralement le prix d'un petit appartement. Mais l'important, c'est la photo avec le ruban tricolore, n'est-ce pas ?
Et que dire des fameuses études ? Ces documents épais comme des dictionnaires, commandés à prix d'or à des cabinets de conseil dont le nom sonne toujours très sérieux. Des études sur tout et n'importe quoi : la couleur des bancs publics, l'impact des pigeons sur le moral des habitants, ou encore l'opportunité de renommer la rue Principale en "Avenue de la Prospérité Nouvelle". Des trésors de littérature administrative qui finissent, la plupart du temps, au fond d'un tiroir, rejoignant la pile des bonnes intentions jamais concrétisées. Mais, au moins, on a "étudié la question" !
N'oublions pas les aménagements urbains qui frisent parfois le génie créatif… ou le grand n'importe quoi. Des fontaines qui ne fonctionnent jamais, des pistes cyclables qui s'arrêtent au milieu de nulle part, ou des parterres de fleurs exotiques qui demandent plus d'entretien que les jardins de Versailles. Chaque mandat a son lot d'innovations architecturales, souvent plus coûteuses qu'efficaces. Mais le souvenir de l'audace, ça n'a pas de prix !
Enfin, il y a la passion pour les voyages d'études – comprenez, voyages touristiques déguisés en missions officielles. Partir à l'autre bout du monde pour s'inspirer des meilleures pratiques en matière de gestion des déchets… quand la déchetterie locale est déjà au bord de la saturation. Des expéditions qui, soyons honnêtes, servent surtout à remplir les albums photos des élus et à justifier quelques bonnes tablées aux frais du contribuable.
Alors, la prochaine fois que vous croiserez un élu, n'hésitez pas à lui demander quelle trace indélébile il compte laisser de son passage. Et si sa réponse implique une fontaine en or massif ou une étude sur l'hibernation des marmottes en milieu urbain, rappelez-lui gentiment que le bon sens, parfois, est la meilleure des politiques. Après tout, l'argent public, c'est aussi le nôtre !
lepetitlivradais
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