Justice enfin : la France reconnaît les souffrances des rapatriés d'Indochine !
Le 3 juin 2025 à 23 h, un moment historique s'est déroulé à l'Assemblée nationale. Les 231 députés présents ont voté à l'unanimité une loi cruciale, proposée par le Député Olivier Faure. Ce texte fondamental vise à reconnaître officiellement la Nation envers les rapatriés d'Indochine des camps de Bias, Sainte-Livrade-sur-Lot et Noyant d'Allier. Plus important encore, il prévoit la réparation des préjudices qu'ils subirent en raison des conditions d'accueil et de vie indignes dans les centres d'hébergement gérés par l'État sur le territoire français. Après vingt ans de lutte acharnée, le CEP-CAFI (Collectif des Eurasiens pour la Préservation du CAFI) de Sainte-Livrade-sur-Lot a finalement réussi à convaincre les députés et le gouvernement de voter cette loi indispensable pour les rapatrier d'Indochine, arrivés en France dès 1956. Ce vote représente bien plus qu'une simple loi ; c'est un acte de justice attendu depuis des décennies, venant briser des années de silence et de souffrance. Désormais, le CAFI de Sainte-Livrade-sur-Lot est officiellement désigné comme le centre de gravité de la mémoire nationale de cette communauté trop longtemps oubliée par l'Histoire. En vertu de l'article 2 de la loi, un lieu de mémoire national et ouvert y sera construit, et une journée nationale sera dédiée à la mémoire des rapatriés d'Indochine. C'est une victoire majeure pour la reconnaissance et la dignité.
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