L'invasion des vide-greniers : Quand nos trésors deviennent des euros symboles (et que nos greniers sont désespérément vides)
Ah, le vide-grenier ! Ce rituel dominical, aussi inéluctable que la gueule de bois du lundi matin après une soirée trop arrosée, est devenu une véritable institution. Chaque village, chaque hameau, chaque patelin doté d'une place goudronnée et de quelques habitants motivés se doit d'avoir son vide-grenier annuel. C'est l'équivalent moderne de la foire aux bestiaux, mais avec des bibelots ébréchés au lieu des vaches laitières. On les voit fleurir, ces affiches manuscrites, aux quatre coins des routes de campagne : "Grand vide-grenier de Saint-Machin-Chose, dimanche prochain ! Venez nombreux !" Et nous y allons, nous les braves pèlerins du troc, armés de nos cabas réutilisables et d'une soif insatiable de… de quoi, au juste ? De la bonne affaire ? Du trésor caché ? Ou simplement du spectacle désopilant de l'humanité déballant son passé au grand jour ? Parce qu'il faut bien l'avouer, ce qu'on y trouve parfois, ça défie l'entendement. On na...